protegeons les coraux

7.28.2006

Dans le cadre du TPE,option SES et Histoire géographie nous nous sommes intéréssés plus particulièrement au thème :l'homme et la nature et une évidence s'est vite imposée à nous habitants d'une île entourée par une magnifique barrière de corail :Quelles sont les influences de l'homme sur les coraux ? Ce sujet s'est d'autant plus vite imposé qu'il fait débat dans de nombreux secteurs calédoniens sur le plan local et sur le plan mondial lorsqu'il s'agit de protéger ces trésors vivants des Océans.Nous,( Margaux, Teva, et Guillaume )élèves de la première ES3 avons décidé de créer un blog afin d'avertir les populations sur les dangers écologiques relatifs à la protection des coraux et de mieux prévenir les habitants pour qu'ils puissent les protèger de manière simple et efficace (nous sommes, tous concernés,parce que c'est un problème de civilités, de connaissances, de communications ,de bonne volonté et de développement durable)
C'est vrai que quand on sait que ces "jolis coquillages" sont des êtres vivants, sans qui les poissons ne pourraient vivre ni même nous! Et oui la barrière de corail protège les îles du Pacifique a d'éventuel tsunamis car ils bloquent les vagues, il y a beaucoup d'autres intérets à garder les barrières coralliennes en état!!
Alors il faut agir et ne pas se dire que sa bonne action est inutile!

Nous habitons en Nouvelle-Calédonie, c'est pourquoi ce phénomène nous interesse...


L'impact du rechauffement de la planète sur les coraux...

Le réchauffement des eaux tropicales pourrait avoir détruit à jamais certains récifs de coraux, fragilisant alors tout leur écosystème. Une nouvelle confirmation des dégâts dont nous sommes en partie responsable...
Selon un récent rapport du programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), près d'un tiers des coraux ont déjà disparu et la perte devrait s'élever à 60% d'ici 2030.
Une nouvelle étude, menée par par Nick Graham de l'université britannique de Newcastle, entouré de chercheurs d'Australie et des Seychelles, confirme qu'une grande partie des récifs coralliens et des espèces qui y vivent "pourraient avoir été détruites à jamais".
Ces résultats, publiés dans les Annales de l'Académie américaine des sciences (PNAS) datés du 15 mai, se basent sur l'examen de 21 sites et de plus de 50 000 m2 de récifs de coraux dans les îles des Seychelles entre 1994 et 2005.

Le réchauffement des eaux tropicales et le blanchiment des coraux...
L'émission massive de gaz à effet de serre par les activités humaines a déjà entraîné le réchauffement des eaux tropicales à hauteur de 1,2°C au cours du XXè siècle (contre 0,5°C en moyenne pour les océans).
Cette hausse de température, complétée par le phénomène climatique El Niño, entraîne notamment un blanchiment des récifs coralliens depuis 1997. Ainsi, en 1998, le réchauffement prolongé de l'eau a détruit la moitié des récifs de corail de l'Océan Indien.
Le blanchissement corallien se produit lorsque les algues qui vivent en symbiose avec les polypes coralliens vivants (qui donnent leurs couleurs aux coraux) sont expulsées. Le corail blanchissant peut mourir, ce qui modifie l’écosystème des récifs et, par voie de conséquence, a un impact sur la pêche, le tourisme régional et la protection des côtes. (Agence Spatiale Européenne, 2005)

Leur étude analyse justement l'impact du réchauffement climatique sur les coraux à court et long terme. Ainsi, les effets de 1998 se font toujours sentir puisque de nombreux récifs coralliens ne sont plus capables de régénérer. L’isolement de certains récifs des îles internes pourrait aussi expliquer qu’ils récupèrent aussi mal.
Depuis, ils se sont effondrés et sont recouverts d'algues, leur disparition ayant des conséquences significatives sur de très nombreuses espèces marines qui y trouvaient nourriture et habitat.

Ainsi, selon l'étude de dirigée par Nick Graham, en 2005, le territoire étudié ne présentait plus que 7,5% de récifs coralliens entraînant une chute de la diversité des espèces de poissons (jusqu'à 50% dans certaines zones), rendant l'écosystème beaucoup plus fragile.
Avec la raréfaction des espèces dans ce type d'écosystème, c'est tout son équilibre qui est remis en cause : les poissons herbivores sont moins nombreux et laissent proliférer les algues, tandis que les poissons carnivores ne trouvent plus suffisamment de nourriture.
A ce titre, quatre espèces de poissons - un type de Chétodon, deux variétés de Labridés et un poisson Demoiselle - pourraient déjà être éteintes dans la zone étudiée et six autres en voie de disparition : Pervagor Melanocephalus, trois types de Chétodon et deux sortes de poisson Demoiselle.

"Il est peut-être trop tard pour sauver nombre de ces récifs coralliens mais cette recherche montre l'importance de réduire les émissions de gaz à effet de serre et leurs effets sur les écosystèmes les plus divers de la planète", insiste Nick Graham.

7.10.2006


Article des Nouvelles calédoniennes du 14/06/06 :Classement du récif corallien : Six zones proposées, dont deux dans le Sud.
Grand lagon sud, région de la Foa-Bourail, zone cotière N-E, grand lagon Nord, récifs d'Entrecasteaux et Ouvéa-Beautemps-Beaupré.
Ces six zones proposées pour le classement corallien au patrimoine mondial de l'UNESCO.
C'est un sujet récurrent déjà proposé en 1999 et repoussé parce que la France n'avait pas donné son aval en tant que signataire ,il s'agissait à l'époque de mettre tout le récif calédonien sous tutelle de l'UNESCO.
Le projet est repris dans le cadre interprovincial pour un groupe de sites .Il a aujourd'hui le soutien de Jacques Chirac et a fait l'objet de missions à différents niveaux par des organismes de type :ministère de l'Ecologie et du Développement durable, d'une analyse éco-régionale par le WWF et d'une série de concertations entre les collectivités locales .(Etat, Nouvelle Calédonie, Provinces et communes).
Ces six sites ont été sélectionnés à différentes echelles, mais tous représentent un intérêt mondial .Chaque site est assorti de zones maritimes et terrestres dites "tampon".
Un calendrier est assorti au projet par la France au comité de l'UNESCO pour janvier 2007 .Des expertises conforteront ou pas la décision qui prendra effet en juin 2008 .
La province s'intéresse aux conséquences économiques de ce projet et fera une mise au point d'étapes du dossier ,car en aucune mesure ce classement ne doit être un frein au développemnt du pays .

7.02.2006


Le triste constat d'une étude australienne.
madame Derien nous a fait part d'un article a propos de ce sujet...
en voici le résumé:
Les dommages subis par les récifs coralliens depuis les années soixante dix sont les plus importants de ces 220 000 dernieres années, notamment à cause de la surpêche et du developpent côtier,selon une étude due à des chercheurs australiens.
Les algues ont pris la place des coraux. A chaque fois, le fond marin a été recolonisé et le récif corallien a retrouvé sa structure d'origine, avec les mêmes espèces. Mais depuis les années soixante-dix, le corail Elkon qui dominait jadis les récifs a virtuellement disparu,laissant place aux algues.
D'aprés M.Pandolfi, la supêche ainsi que le développent cotier sont les deux principales causes de la détérioration des récifs coraliens.